Le froid sec de ce début d’hiver à défaut d’apporter de l’eau dans les rivières permet une bonne observation de la reproduction naturelle. Chaque année, les secteurs accessibles les plus favorables sont parcourus en canoë ou à pieds pour découvrir où vont se reproduire les salmonidés migrateurs.
En 2016, le plus grand nombre de frayères a été observé sur la Bruche, un peu plus en aval que d’habitude en raison probablement du faible débit (concentration sous un seuil partiellement franchissable). Des frayères ont également été observées sur la Lauter en aval de Wissembourg, la Fecht vers Ingersheim et pour la première fois sur le Giessen à proximité de Châtenois ainsi que sur l’Ill haut-rhinoise en aval de Colmar.
Toutes les zones favorables ne peuvent pas être prospectées mais ces informations à minima témoignent d’une détermination à recoloniser nos cours d’eau.
La période de reproduction n’étant pas encore achevée, nous leur souhaitons (ainsi qu’à vous tous), une bonne fin d’année.
c’est super votre travail!J’adore ce que vous faites!Comme ça on aura de nouveau saumons Atlantique.